Chapitre 23.

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"Quand je dors, je n'ai pas de rêve, juste des cauchemars."


La peur si facile à ressentir, elle arrive en une fraction de seconde et nous fait douter de notre propre intérieur. Ne sachant plus le vrai du faux notre cerveau se met à douter, nous ne sommes plus sûr de rien. Chez certaines personnes, la peur est signe de faiblesse chez d'autre ça les réveille. Mais si la peur est ancrée au plus profond de notre âme est-il possible de la faire partir ?

-"Allyson parle-moi."

La voix d'Harry qui me ramenait doucement à la réalité, j'étais tellement perdue dans mes pensées depuis de nombreuses minutes que je n'avais même pas remarquées qu'il se trouvait toujours devant moi en me scrutant de ses beaux yeux verts.

-"C'est de ta faute." Lâchais-je en le regardant dans les yeux avant de les détourner pour fixer le mur derrière lui.

Je n'avais qu'une seule envie, c'est qu'on me laisse tranquille, je n'avais rien demandé à personne et pourtant tout le monde me poussait au fond d'un trou pour essayer m'enterrer.

Harry avançait sa main vers mon épaule avant que je fasse un mouvement de recul, il rabaissa son bras le long de son corps avant de se lever brusquement et d'écraser son point dans la porte de la cuisine avant de sortir. J'entendais un bruit de vase se cassant dans les couloirs, n'ayant plus de force pour me relever, j'étais restée assises à terre pendant de longues heures avant de me relever difficilement pour attraper le fixe qui était en train de sonner à côté du frigo, j'avais des courbatures partout dans mon dos, mais j'étais parvenue à l'attraper avant la dernière sonnerie.

-"Allô?" Dis-je d'une voix enroulée.

-"Allyson! C'est Liam, dit moi qu'Harry est chez lui, il m'a appelé super énervé et j'ai peur qu'il fasse une connerie." Dit-il d'une voix tremblante tellement il était inquiet.

-"Il est parti il y a des heures de la maison, j-je ne sais pas où il pourrait être Liam" Dit-je tremblante avant de reprendre à nouveau. "Mon dieu tout est de ma faute."

Les larmes commençaient à me monter aux yeux et les remords me rongeait de l'intérieur. C'était à cause de moi.

-"Allyson! Écoute-moi, je vais faire la tournée des bars où il a l'habitude d'aller et j'essaye de te tenir au courant."

Il raccrocha après ces dernières paroles avant de me laisser seule avec moi-même. J'allais passer ma nuit à m'inquiéter pour Harry et je savais que je n'allais pas trouver le sommeil avant qu'il soit rentré à la maison.

J'étais remontée dans ma chambre à pas lent avant de passer ma nuit à fixer mon téléphone en attendant un appel ou quelconque signe pour me dire qu'il allait bien, mais rien n'étais venu, ni message, ni appel de Liam.

Je n'avais pas dormis de la nuit et les énormes poches sous mes yeux laissaient entrevoir ma courte nuit. J'avais appliqué plus d'anti-cernes que les autres jours et enfila une paire de lunettes de soleil par-dessus, mes cheveux étaient désordonnés et je n'avais pas fait de gros efforts vestimentaires pour aujourd'hui.

J'étais partie la boule au ventre vers le chemin de l'école, n'ayant pas trouver l'arrêt de bus hier, je me décidais d'aller à pied. Le temps était ensoleillé et c'était agréable de marcher les écouteurs dans les oreilles pour aller à la fac.

**** 

J'étais arrivée à la fac tout juste à la sonnerie et j'avais retrouver Cait qui m'attendait sur le parking de l'université, elle m'avait raconter quel avait eu une indigestion et que c'était pour ça qu'elle n'avait pas pu venir hier. Je lui avais dit que tout c'était bien passer pour moi, mais les nombreux regard insistant me rappelait vite que les événements de la veille étaient plus que cauchemardesque.

Provocation.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant